Meilleurs voeux 2016 - Adopté(e)s et Orphelin(e)s de Roumanie (A.F.A.O.R.)

Bonne année à toutes et à tous ! Que l’année 2016 vous apporte santé, bonheur et réussite !

2016 est là, quelles sont vos résolutions ??

Pour certain(e)s, la question ne se pose pas :

adhérer à l’Association Française Orphelins de Roumanie !

Bienvenue aux nouveaux adhérents et merci pour vos cartes de vœux !

Et en Roumanie ?

Voici un extrait de « La Roumanie » de Mihai E. Serban :

« Le Jour de l’an, vers le soir, c’est le moment où les groupes de « plugarasi » (jeunes laboureurs) commencent leurs tours de vœux avec la « plugusorul » (petite charrue). Une vieille charrue décorée de feuillages et de fleurs, à laquelle sont attelés des bœufs aux cornes décorées, ou qui est tirée par des jeunes hommes, s’arrête devant chaque maison pour creuser un sillon symbolique dans la cour du fermier, tandis que, sur une mélodie de « doina », un garçon dit des vers traditionnels par lesquels il adresse aux hôtes des vœux de santé, de prospérité, pour d’abondantes récoltes dans l’année à venir. » (1)

Timbre représentant « Pluguşorul » (2)

« En Bucovine, dans certains villages du département de Suceava, tout comme dans plusieurs autres lieux de Moldavie, la coutume a le nom de « uratul » ou « buhaiul » (vœux accompagnés de jeu de « buhai »). Ce nom provient de cet instrument de musique, formé d’un tinette bouchée d’un peau tannée à travers laquelle passe, par un petit trou, une mèche de crins de cheval. Quand on la tire, celle-ci fait vibrer la peau, ce qui produit des sons proches du meuglement de vaches. Quelquefois, les vœux avec « plugusorul » ou avec le jeu de « buhai » s’associent à des jeux de masques de « capra ». Ces jeux ne sont pas encadrés par des « colinde » comme en Transylvanie. Ils se déroulent sur une mélodie jouée à la flûte par un petit orchestre paysan qui entrecoupe les morceaux par des petits poèmes d’amour ou satiriques (« strigaturi »). Dans les villages de Bucovine et de Moldavie, en plus des jeux de « capra », des groupes de « caiuti » (petits chevaux) et « d’ours » font leur apparition pour dire leurs vœux. On voit aussi surgir des groupes de jeunes hommes travestis, qui interprètent des saynètes comiques et satiriques ou de petites pièces paysannes connue sous le nom de « jieni », d’après le nom d’un fameux haïdouk d’antan. »