Le Conseil National des AdoptĂ©s organise lâĂ©vĂ©nement  « QuĂȘte des origines : un long cheminement ? » le 20 fĂ©vrier 2016 Ă 14h30 la « projection – dĂ©bat » du film « L’enfant du Diable » rĂ©alisĂ© par U. Wernly Fergui (52min/2014) Ă Paris !
C’est la premiĂšre fois que la projection de ce film est organisĂ©e par une association d’adoptĂ©s, manifestation destinĂ©e donc en tout premier lieu Ă Â ce public.
Un Ă©vĂ©nement qui se concentre autour de la quĂȘte des origines, du long cheminement personnel qu’elle implique et de ses bouleversements. Ce documentaire aborde également l’histoire de ceux qui sont restĂ©s dans les orphelinats et de ce qu’il advient de la famille biologique, apportant par lĂ -mĂȘme un nouveau regard sur les « orphelins » de Roumanie.
Qu’y a-t-il au programme ?
14h30 : accueil du public Ă la maison des associations (MDA) du 12Ăšme arrondissement.
14h45 : projection privĂ©e du film documentaire « Lâenfant du diable », de Ursula Wernly Fergui (52 mn).
16h : Ă©change en prĂ©sence de Ursula Wernly Fergui, la rĂ©alisatrice du documentaire et Marion Le Roy Dagen, adoptĂ©e, adulte, prĂ©sidente de lâassociation française Orphelins de Roumanie.
18h : nous irons tous ensemble aprÚs la rencontre prendre un apéro et dßner au Bistrot du coin (conso/restauration à la charge du participant) !
Gratuit pour les adhérents du Conseil National des Adoptés 2016 / 5 euros pour les non membres.
Conseil National des Adoptés
Le Conseil National des adoptĂ©s est une association loi 1901 crĂ©Ă©e en 2012 par des adoptĂ©s adultes issus d’associations d’adoptĂ©s adultes :
- Cécile Février, ancienne présidente de La Voix des adoptés,
- Ivann Lamy, prĂ©sident de lâAFAENAC,
- HélÚne Charbonnier, présidente de Racines coréennes,
La vocation de cette association Ă©tait de crĂ©er une instance unique de rĂ©flexion, fonctionnant de façon similaire Ă un laboratoire dâidĂ©es, constituĂ©e uniquement par des personnes adoptĂ©es au niveau national (nĂ©s sous X) et aussi Ă l’international. Cette association est un lieu de rencontres, d’Ă©changes et dâexpressions dont l’axe central est lâintĂ©rĂȘt supĂ©rieur des personnes adoptĂ©es, quel que soit leurs pays dâorigine, ainsi que les pupilles de lâEtat.
Les membre fondateurs du C.N.A. partaient principalement de deux constats :
- D’abord, qu’une fois adulte la position des adoptĂ©s n’Ă©tait pas nĂ©cessairement visible au niveau des actions des politiques publiques, contrairement à leur activitĂ© de plus en plus grande sur les rĂ©seaux sociaux (petit rappel : Facebook a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 2004, il y a plus de 10 ans) ;
- Ensuite, que « la diversitĂ© des ressentis et des besoins des adoptĂ©s adultes (majeurs) demeurait mĂ©connue ; de plus, certaines conceptions erronĂ©es sur lâadoption et les adoptĂ©s mĂ©ritaient dâĂȘtre clarifiĂ©es et les droits des enfants adoptĂ©s devaient ĂȘtre mieux valorisĂ©s ».
En faisant cet acte fort de crĂ©ation, ses co-fondateurs voulaient remettre en question la reprĂ©sentation des adoptĂ©s au sein des instances nationales : que l’adoptĂ© parle en son nom.
Ainsi le CNA a pour objet de :
â « produire des Ă©lĂ©ments de rĂ©flexion,
â de contribuer Ă des Ă©valuations,
â ou dâĂ©mettre des avis
dans le cadre de lâĂ©volution du corpus dâidĂ©es relatives Ă la protection de lâenfance et Ă lâadoption en France et Ă lâinternational,
ainsi que dans le cadre de lâaction publique menĂ©e par lâEtat au sens large en la matiĂšre ».
L’association intervient dans des colloques internationaux telle que la « 6Ăšme journĂ©e d’Ă©change sur l’adoption internationale » organisĂ©e par le MinistĂšre des affaires Ă©trangĂšres et du dĂ©veloppement international (ci-dessus Mlle HĂ©lĂšne Charbonnier, prĂ©sidente 2016 et co-fondatrice du cna). L’association a Ă©galement Ă©tĂ©Â auditionnĂ©e sur des propositions de loi, comme celle relative Ă la protection de lâenfant (n° 799), dĂ©posĂ©e le 11 septembre 2014, ou encore a proposĂ©e la Charte des adoptĂ©s (2013) (qui est en cours de rĂ©Ă©dition).
Le Conseil National des AdoptĂ©s organise des Ă©vĂ©nements auprĂšs des adoptĂ©s nĂ©s en France et nĂ©s à l’Ă©tranger, notamment le 21 juin 2015, l’association invitait Pierre Verdier (avocat, prĂ©sident de la Coordination des Actions pour le Droit Ă la Connaissance des Origines) et Dominique Rosset (mĂ©decin chef de lâEspace Paris adoption) pour une discussion autour du thĂšme « LA RECHERCHE ACTIVE DES ORIGINES, partie II : LES RETROUVAILLES, ET APRĂS ? » (voir ci-contre).
QuĂȘte des origines : un long cheminement ?
« L’enfant du Diable » (52min/2014), rĂ©alisĂ© par Ursula Wernly Fergui, est un film documentaire que nous avons dĂ©jĂ prĂ©sentĂ© sur ce site notamment Ă travers l’histoire de Marion que l’on suit dans le film trouvant et rencontrant pour la premiĂšre fois son pĂšre biologique, ainsi que l’artiste photographe Elisabeth Blanchet retrouvant les anciens pensionnaires de l’orphelinat de Porpricani aujourd’hui adultes. Le 20 fĂ©vrier prochain, pour les personnes qui viendront Ă la rencontre, sera l’occasion de pouvoir Ă©changer avec la rĂ©alisatrice Ursula Wernly Fergui. Comment a-t-elle introduit la prĂ©sence de sa « camera » dans une histoire si intime ? Comment aborder le sujet de l’adoption, du point de vue de l’adoptĂ©, pour un rĂ©alisateur ?
Synopsis
DĂ©cembre 1989. Le rĂ©gime de Ceausescu sâeffondre. Le monde dĂ©couvre, stupĂ©fait, lâĂ©tendue de la dictature. Parmi les images qui heurtent les consciences, les centaines de milliers dâenfants enfermĂ©s et maltraitĂ©s dans les orphelinats.
Marion est lâune de ces orphelines, une enfant du diable, comme elle le dit elle-mĂȘme, adoptĂ©e par un couple français Ă lâĂąge de 6 ans. A 38 ans, elle vient de mettre au monde son premier enfant; un moment clĂ© qui la renvoie Ă sa propre histoire, elle qui fut abandonnĂ©e Ă la naissance.
Avec la photographe Ălisabeth Blanchet, qui depuis prĂšs de 20 ans consacre une partie de son travail aux orphelins de Ceausescu, Marion veut retourner sur les traces de son passĂ©. Nous la suivons dans sa quĂȘte, au cours dâun road-movie Ă travers la Roumanie, 25 ans aprĂšs la chute du dictateur.
à propos de la réalisatrice
Ursula Wernly Fergui est nĂ©e Ă Berne, en Suisse. Historienne et sociologue de formation, elle a Ă©tĂ© reporter et Journaliste Reporter dâImages pour le Journal TĂ©lĂ©visĂ©. Aujourd’hui Ă Paris, toujours attentive Ă l’image elle se tourne vers la rĂ©alisation de films documentaires. C’est ainsi qu’elle rĂ©alise et travaille en tant que chef-opĂ©ratrice sur plusieurs dizaines de reportages et de films documentaires pour les grandes chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision française. FidĂšle Ă sa formation initiale, Ursula Wernly Fergui aime se pencher sur des sujets de sociĂ©tĂ© avec une dimension historique , comme on le voit dans le documentaire « L’enfant du Diable » qui traite Ă la fois de la situation des orphelinats, de l’adoption et de la dictature roumaine : « Mieux comprendre le prĂ©sent en regardant le passé ».
Pour en savoir plus !
Sur lâĂ©vĂ©nement :
Compte rendu :Â http://www.conseil-national-adoptes.fr/evenements/cr-projection-du-film-lenfant-du-diable/
extrait :
« Dialogue entre Marion et les adoptĂ©s sur la quĂȘte des origines
* Quâest-ce qui a dĂ©clenchĂ© lâacte de recherche ?
La mort du pĂšre adoptif (en 2013).
Quand Marion apprend que son pĂšre biologique est vivant.
A la naissance de son fils.* Quelle relation avec les parents biologiques ?
Marion est retournĂ©e en Roumanie en juillet. Elle a prĂ©sentĂ© son Ă©poux et son enfant Ă sa famille biologique. Cela nâa pas Ă©tĂ© facile.
Marion évoque la place des grands-parents adoptifs [et] de naissance pour son enfant. »
MISE A JOUR (11-02-16-19h47)-> COMPLET Inscription sur la page du site internet du cna
NB : L’inscription est obligatoire car le nombre de places est limitĂ©.
Les organisateurs :
Maison des associations du 12e arrondissement de Paris
Sur le film :
Le portrait de Elisabeth Blanchet